💥LA TRAVERSÉE #6 ★ UN ANGE À MA TABLE • JANE CAMPION + RENCONTRE
Bande annonce
Description
L’Association Beau Temps mais orageux nous donne rendez-vous pour la Traversée #6. Elles ont choisi Un Ange à ma table de la réalisatrice néo-zéalandaise Jane Campion. Sans doute lʼun des films les plus marquants des années 90, Un Ange à ma table a fait l’objet il y a peu d’une ressortie en salle de cinéma en version restaurée. La projection du film Un Ange à ma table de Jane Campion est suivie d’une rencontre avec l’association Beau Temps mais orageux.
Grand prix du jury à la Mostra de Venise en 1990, Un Ange à ma table est le second long-métrage de Jane Campion, après Swettie (1989) et juste avant La Leçon de piano (1993). Voyage introspectif et une expérience unique d’un destin de femme, ce film détient un statut à part dans la carrière de la réalisatrice. On lui prête sans mal une identification marquée à cette héroïne pour qui créer devient sa raison de vivre. Cela vient peut-être de la façon dont la cinéaste la filme, avec admiration et respect des épreuves qu’elle a dû traverser. Janet Frame s’inscrit dans le panthéon des héroïnes Campioniennes, qui ne cessent jamais de se battre pour exercer leur liberté.
Avec une esthétique hors du commun et une poésie fulgurante, la réalisatrice Jane Campion néo-zéalandaise a su en quarante ans se tailler une place unique dans le panthéon du cinéma. Depuis son premier court métrage, Peel – An Exercise in Discipline jusquʼau triomphe de sa série Top of the Lake ou de The Power of the Dog, Jane Campion n’en finit pas d’explorer les sphères du désir et des relations humaines en livrant une galerie de portraits parmi les plus beaux de lʼhistoire du cinéma. Réalisatrice plasticienne et iconoclaste, subtile portraitiste de l’âme humaine et des femmes, Jane Campion est aussi une cinéaste secrète, à la fois discrète et fantasque, douce et impertinente, parfois incomprise.
« (…) l’autobiographie de Janet Frame, idole underground en Nouvelle-Zélande, internée de force pour cause de déviance pendant des années, et que seule l’écriture sauvera de la folie. L’amour, la souffrance, l’amour, enfin dénaturalisés. Il ne faut pas avoir peur des grands sentiments. Ils sont plus grands, c’est tout. » Libération
Mostra de Venise 1990 • Grand Prix du Jury
Festival Toronto 1990 • Prix de la critique
TRAVERSÉE, Cycle de rencontres Femmes & Cinéma ➡️ c’est le rendez-vous consacré aux femmes au cinéma de l’Association Beau Temps mais orageux au Café des images. Association de cinéma ancrée sur le territoire normand, Beau temps mais orageux anime Les Traversées au Café des images après trois éditions du festival Passage sur la Côte de Nacre.