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La Petite fanfare de Noël | 3+
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La Petite fanfare de Noël | 3+
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Histoires de la bonne vallée
Le Chant des forêts | 9+
Vie Privée
L’Oeuf de l’ange
L’Amour qu’il nous reste
La Condition
Le Maître du Kabuki
L’Engloutie
Arco | 8+
Zootopie 2 | 6+
Premières neiges | 3+
Le Chant des forêts | 9+
Arco | 8+
L’Engloutie
L’Amour qu’il nous reste
Vie Privée
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PADDINGTON AU PÉROU | 8+
Les Enfants vont bien
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La Condition
Elle entend pas la moto
Agenda Programme

🌸💥P•MATRIMOINE•S • CINÉ-CLUB DE CAEN ★ TYPHOON CLUB • SHINJI SÔMAI (JAPON)

Bande annonce

Date de l’événement

Jeudi 4 juillet 2024
à 20h30

Description

Pour le rendez-vous de juillet du Ciné-Club de Caen, nous vous proposons de découvrir un film japonais culte, Typhoon Club du réalisateur japonais Shinji Sömai, décédé prématurément. C’est aussi à lui que l’on doit Déménagement, pépite inédite que nous avions découverte avec un immense bonheur cet automne. Sorti une première fois en 1989 en France, Typhoon Club fait cet été l’objet d’une ressortie en France.

De jeunes Tokyoïtes sont confinés dans leur lycée un soir de typhon, entre ennui, frustration et pulsions. Tourné la même année que Breakfast ClubTyphoon Club est son pendant cruel et mélancolique, qui prend l’adolescence de front, comme l’âge de tous les impossibles. Sens du cadre, art consommé du plan-séquence : une merveille de teen-movie, et l’un des plus beaux films japonais de la fin du XXe siècle. Film culte aux yeux de toute une génération de cinéastes parmi lesquels Ryusuke Hamaguchi, Kiyoshi Kurosawa, Hirokazu Kore-eda ou Jim Jarmush, Typhoon Club est certainement l’un des films emblématiques de l’œuvre de Shinji Sômai, cinéaste majeur  du cinéma japonais.

À l’issue de la projection du film TYPHOON CLUB,  le Ciné-Club de Caen vous propose un temps d’analyse et d’échange dans la salle. La rencontre sera animée par Jean-Luc Lacuve, Milann Baupin et Nino Nativelle. Après la projection et la discussion, moment convivial autour d’un verre offert.

Hirokazu Kore-eda
« J’ai le sentiment que le nom de Shinji Sōmai n’est pas encore connu et reconnu des amateurs et des critiques de cinéma en dehors du Japon. J’ai notamment pu le constater lors de mes passages dans les festivals internationaux où, lorsqu’on me demande quel réalisateur japonais j’apprécie et que je cite son nom, ou bien que je cite Typhoon Club comme étant l’un de mes films japonais préférés, la réaction des spectateurs et des journalistes est sans équivoque. Pour ma génération, la découverte du nom « Sômai » est d’abord associée à l’image du réalisateur de program pictures (ndlt : films produits en masse et souvent dans une économie restreinte pour remplir les créneaux de double-programmation des salles de cinéma de l’époque) offrant des rôles à toutes nos idoles du moment. À cette période, hormis par une minorité de cinéphiles passionnés, ce nom n’était jamais évoqué, éclipsé par celui des stars en haut de l’affiche. Ce n’est que plus tard que je découvrirai que, pour ces stars, jouer dans les films de Sômai aura été l’occasion d’atteindre une qualité de jeu jamais égalée par la suite. Déménagement est le film qui constitue une transition et un aboutissement dans la filmographie de Sômai. Bien qu’il ait un recours plus modéré aux longs plans-séquence qui sont habituellement sa marque de fabrique, il prouve plus que jamais son talent à tirer le meilleur de ses acteurs en mettant brillamment en scène l’excellent scénario de Satoko Okudera qui suit le voyage intérieur de cette petite fille. Après l’avoir vu, j’ai eu la confirmation que Shinji Sômai était le meilleur cinéaste de sa génération, ce qui le plaçait d’emblée comme étant l’unique réalisateur vivant que j’espérais rattraper. Si je devais raconter une seule anecdote personnelle, je dirais qu’après le décès prématuré de Sômai, l’un des producteurs de Déménagement, Masahiro Yasuda, est devenu le producteur de mes tout premiers films. Et bien qu’il ne s’agisse que d’un lien indirect, j’ai l’impression que par l’intermédiaire de M. Yasuda, Shinji Sômai et moi sommes devenus comme deux demi-frères nés de mères différentes. Je suis convaincu qu’au même titre que d’autres cinéastes de sa génération comme Edward Yang, Hou Hsiao-hsien ou Takeshi Kitano, le nom de Shinji Sômai mérite aujourd’hui, plus que jamais, d’être redécouvert ».