Critique – par Mathieu Potte-Bonneville
Filmer dans son sommeil
Un film doit faire rêver. De ce lieu commun on omet de tirer la conséquence directe : le cinéma est un art du sommeil.
Bande annonce
Titre original : Apichatpong Weerasethakul
De : Apichatpong Weerasethakul
Avec : Somsri Pinyopol, Duangjai Hiransri, To Hanudomlapr
Pays : Thaïlande
Date de sortie : 2016
Durée : 1h23
Public : Tout public
Version : VOSTeng
Genre : Documentaire
Sillonnant la campagne thaïlandaise, une équipe de tournage demande aux personnes rencontrées en chemin de prendre la parole devant la caméra. Sur le principe du cadavre exquis, chacun invente successivement les péripéties d’un conte étrange. Celui d’un garçon infirme qui découvre un beau jour son institutrice évanouie et une mystérieuse boule sur le plancher. La boule se métamorphose et prend soudain les traits d’un petit garçon…
« C’est le mouvement global du film qui compte, la manière dont il imbrique des réalités très différentes, le patchwork poétique qui le constitue, les associations mentales qui relient tant les plans que les niveaux de narration. » (Le Monde)
« Le film est surtout un jeu avec la narration, sur le mode du cadavre exquis : des anonymes sont invités à reformuler et à prolonger l’histoire, que des acteurs jouent. De ce voyage en Thaïlande profonde, sur fond de croyances animistes, on retient la malice subtile. Et la douceur exceptionnelle du regard que le cinéaste pose sur tous ceux qu’il filme. » (Télérama)
Critique – par Mathieu Potte-Bonneville
Un film doit faire rêver. De ce lieu commun on omet de tirer la conséquence directe : le cinéma est un art du sommeil.
Entretien – par Emmanuel Burdeau
Entretien avec Roxanne Arnold, distributrice des deux derniers films d'Apichatpong Weerasethakul.
Hors-séries – par Giovanni Marchini Camia
"C'est trop extreme" : sur le tournage du dernier film d'Apichatpong Weerasethakul.