Ciné-débat : Les Privations de liberté
Bande annonce
Description
Dans le cadre de la semaine des rencontres Tunisie-Normandie, du 27 novembre au 1er décembre, échanges, rencontres et lectures sur le thème des privations de liberté avec l’association Lapat – Les Amis du Printemps Arabe et de la Tunisie.
→ 18h : Rencontre avec Les associations Amnesty International, La Ligue des droits de l’homme et L’ACAT autour de la question des privations de liberté au bar/restaurant du Café des images
→ 19h : Le collectif Larimaquoi lira des poèmes au bar/restaurant du Café des images
Lecture suivie à 19h30 d’un buffet.
→ 20h30 : Projection du film TADMOR de Monika Borgmann et Lokman Slim, en présence de la productrice du film, Anne Grange (Les Films de l’Étranger).
Résumé du film :
Tadmor, réalisé en 2016, est le récit d’anciens détenus libanais dans la prison de Tadmor (Palmyre – Syrie), l’une des prisons les plus terribles sous le régime des Assad. Pour le film, la prison a été reconstitué à Beyrouth dans une école abandonnée et les anciens détenus y interprètent tour à tour les rôles des victimes et des bourreaux.
« Tadmor, une prison tristement célèbre. Utilisée jusqu’en 1946 comme caserne de l’armée française pendant son mandat international en Syrie et au Liban, elle fût en 1980 le théâtre d’un des plus atroces massacres politiques de l’histoire : des milliers de frères musulmans y furent assassinés à la suite d’un attentat contre le président syrien Hafez al-Assad. Appelé « royaume de mort et folie » par le poète Faraj Bayraqdar, ce bâtiment a été détruit par les forces de l’État Islamique lors de la conquête de Palmyre en 2015. Des opposants politiques libanais au régime syrien y furent aussi internés. Dans ce film, huit d’entre eux racontent et mettent en scène les horreurs vues et subies. Leur mémoire est affligée par les souvenirs horribles du temps vécu dans ce lieu de tortures et d’humiliations. Les revivre à l’intérieur d’une mise en scène presque théâtrale, interprétée par eux-mêmes, est un acte d’accusation ainsi qu’une thérapie de libération. Voici un film étonnant qui colle aux yeux par la force de la parole, la sobre plasticité des images et la résignation résistante des corps filmés. » Luciano Barisone