DANSE & CINÉMA ★ INDES GALANTES
Bande annonce
Description
En collaboration avec le centre chorégraphique national de Caen en Normandie.
Il y a trois ans, au moment où Clément Cogitore accepte la proposition de monter Les Indes Galantes à l’Opéra de Paris, le réalisateur Philippe Béziat filme la création de cette mise en scène, la rencontre baroque entre les danseurs de hip-hop et Rameau.
Son documentaire est un retour électrisant sur les coulisses du spectacle qui a embrasé l’Opéra Bastille.
À l’issue de la projection du documentaire de Philippe Béziat Indes Galantes, rencontre avec Catherine Menneret, directrice-adjointe du centre chorégraphique, et Feroz Sahoulamide, assistant de Bintou Dembélé, danseur et photographe sur Les Indes galantes.
« En France, la création en danse Hip-Hop a une histoire unique au monde, parce qu’elle s’est développée sur le terreau de la danse contemporaine qui était très présente. La création française s’est vite distinguée en racontant des histoires, en prenant en charge des dramaturgies complexes (…). Ayant eu la chance de fréquenter « cette » danse Hip-Hop, je n’ai pour ma part jamais rêvé de danser derrière des artistes américains ni d’aller aux États-Unis (même si j’y ai par la suite travaillé). Je sais que c’est un luxe. On dit parfois qu’il faut rêver grand. Moi, j’ai l’impression d’avoir rêvé juste. Danser dans un théâtre plutôt que dans la rue n’a jamais rien eu d’anormal pour moi. Pas plus que danser à l’Opéra Bastille. Je me sens à ma place, ici comme ailleurs. Tout comme quand je danse sur de la musique baroque – ce que le Hip-Hop fait depuis une vingtaine d’années. On n’est pas un plan de communication marketing. Pour moi, le symbole ne se situe pas là ».
Feroz Sahoulamide