1. Ponctuations sonores.
L’arrivée de l’assaillant et le début de la bagarre font l’objet de ponctuations sonores illustrant de manière dramatique l’affrontement des deux personnages.
La fuite de la princesse Al Tarouk est au contraire malicieusement ponctuée par un bruit de harpe au moment où elle se retourne vers les deux hommes. Cet effet de « mickeymousing » inscrit de manière sonore le contraste ironique entre la virilité surjouée des combattants et la féminité évanescente de la princesse.
2. Musique illustrative et distanciation parodique
L’action est accompagnée par une musique mêlant cuivres et motifs orientaux. Les motifs mélodiques des cuivres renvoient au music-hall : ils ont vocation à souligner la dimension chorégraphique de l’action mais aussi à la dénoncer comme un spectacle. Les motifs orientaux ont une fonction contextuelle faisant référence à l’Egypte comme lieu exotique de l’action de manière appuyée.
On remarque par ailleurs que la musique est suspendue au gré de l’évolution de l’action, comme l’aparté d’OSS 117, et que les coups échangés sont amplifiés par des bruitages à caractère artificiel. La bande sonore illustre donc l’action de manière ostentatoire afin de souligner le caractère irréaliste de la séquence et contribue ainsi à dénoncer de manière parodique les conventions du film d’espionnage