💥L’ÂGE DES POSSIBLES ★ LA CITÉ THÉÂTRE
Bande annonce
Description
→ 1996
De vrais amis, de vagues connaissances, des amoureux, des amants. Dix jeunes gens à Strasbourg aujourd’hui. Étudiants, chômeurs, salariés, ils sont à l’heure des choix ou débutent ce qu’ils seraient bien en peine de nommer « leur vraie vie ». Ce film suit leur parcours de cet âge ou certaines choses sont encore possibles jusqu’au moment où les portes commencent à se refermer? Pour ces dix jeunes gens, voici le caractère présent de l’existence.
Pascale Ferran écrit et tourne un long métrage avec les élèves de l’école du Théâtre National de Strasbourg, L’Âge des possibles. Son film, quasi anthropologique, dépeint les réalités d’une jeunesse dans les années 1990 : ses inquiétudes face à l’avenir, ses peurs de ne pas réussir à trouver sa place au sein d’une société en pleine mutation, ses espoirs de décrocher un travail malgré un marché de l’emploi saturé, ses tentatives pour s’aimer autrement au beau milieu des révolutions du couple traditionnel.
→ 2021
Les douze comédien·ne·s-stagiaires de La Cité Théâtre achèvent leur parcours de formation. Pour leur dernière création en tant que « Groupe 13 », Olivier Lopez leur propose de recréer L’Âge des possibles. Dans une mise en scène hybride, à la croisée du théâtre et du cinéma, ils et elles font revivre ces personnages imaginés il y a vingt-cinq ans, ces jeunes adultes un peu frileux·ses qui entament leur « vraie vie », tiraillé·e·s entre doutes existentiels et désirs profonds.
Ce dimanche 28 novembre, dans le prolongement de cette création, La Cité Théâtre et le Café des images vous proposent de (re)découvrir le film de Pascale Ferran, L’Âge des possibles, suivi d’une rencontre avec la comédienne Anne Cantineau, animée Olivier Lopez, metteur en scène.
L’Âge des possibles est un film sur la lumière : non pas (seulement) celle qui permet d’éclairer les personnages au cinéma, celle qu’on pose sur eux pour mieux les voir, mais plus profondément celle qui vient d’eux, qui irradie de leurs corps et de leurs yeux : appelons ça faute de mieux, la lumière de la jeunesse (rien à voir avec cette lumière ardente et bien sûr généreuse que les «jeunes» porteraient en eux). C’est cette lumière-là que la mise en scène de Pascale Ferran traque et capte à coups de situations invraisemblablement justes et de personnages incroyablement vrais. Elle qui donne au récit une secrète précision et au film une évidente densité. Et cette lumière est communicative, elle éclaire le regard : celui qu’on porte, après, sur l’âge des possibles, des probables, des pourtant qui nous entoure. (Serge Le Péron, in Paroles de Cinéaste pour L’ACID).
Pour assister à la création de la Cité Théâtre, vous pouvez réserver place, ici !