RENCONTRER MON PÈRE
Description
Le Café des images vous propose la projection de Rencontrer mon père, précédée d’une introduction par la réalisatrice Chantal Richard, « marraine du cinéma » d’Alassane Diago.
Rencontrer mon père est le troisième volet de la quête du réalisateur, après Les Larmes de l’émigration (2010) et La vie n’est pas immobile (2012), à travers lesquels il interroge le départ de ce père absent et son silence une fois retrouvé. Alassane Diago est né en 1985 à Agnam Lidoubé, un village peul situé au nord est du Sénégal. Passionné par l’écriture, il écrit et étudie la philosophie à Dakar mais son rêve est de devenir réalisateur. Il participe aux tournages de plusieurs films dont Lili et le baobab de Chantal Richard en 2004 et suit une formation en audio-visuel au Media Center de Dakar d’où il sort technicien audiovisuel polyvalent. Il participe à plusieurs résidences d’écriture, dans le cadre du projet Africadoc, à Saint Louis du Sénégal en 2008, 2009 et 2010. Les Larmes de l’émigration, son premier long métrage documentaire réalisé en 2010, reçoit le Prix du meilleur documentaire, le Prix Casa Africa au Tarifa African Film Festival (Espagne) et le Prix du meilleur documentaire au Festival international du Film Francophone de Namur (Belgique). En 2012, La Vie n’est pas immobile reçoit le Grand prix du jury au festival du film documentaire de La Rochelle et le prix du meilleur film étranger au festival Traces de Vies de Clermont Ferrand.
Chantal Richard est l’auteur de six long-métrages. Profondément marquée par ses nombreux séjours en Afrique et plus particulièrement au Sénégal dans le village d’Agnam, elle décrit son expérience dans le documentaire La Vie en chantier. Dans plusieurs de ses films, elle aborde la réalité africaine, s’interroge sur la colonialisation et la communication possible entre l’occident et le continent noir. « Je relate mon expérience, en creusant mon sillon, retournant sans cesse dans le même village, ce qui me permet de glisser des petits signes, des indices, tout en gardant ma place. Je ne suis pas une ethnologue, juste quelqu’un qui regarde et qui aime filmer ce qu’il a aimé croiser… »