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Agenda Programme

💥🔉LES MYCÉLIADES #2 ★ SOLARIS • Fiction sonore + Rencontre avec le réalisateur Christophe Hocké, Camille Azaïs et la journaliste Natacha Triou

Bande annonce

Date de l’événement

Vendredi 9 février 2024
à 19:30

Description

Le festival de science-fiction Les Mycéliades, proposé par l’ADRC et Images en Bibliothèques, le Café des images et la Bibli d’Hérouville-Saint-Clair, revient en 2024. Pour cette deuxième édition, les quelques mètres qui séparent le Café des images et la Bibli vous invitent au voyage intérieur ! Plusieurs rendez-vous sont donnés pour (re)découvrir des grands films de science-fiction en salle. 

L’ADRC, France Culture, le Café des images et la Bibli d’Hérouville-Saint-Clair
 vous proposent une expérience immersive en salle :
→ 💬17h • Rencontre à la Bibli
avec la journaliste de France Culture Natacha Triou – Émission « La Science, CQFD » –
→ 🍷18h30 •
Apéro convivial au Café du Ciné
→ 🔉19h30 •
Au Café des images
S
éance d’écoute de « SOLARIS« , une fiction sonore France Culture.
Suivie d’un échange avec le réalisateur Christophe Hocké, Camille Azaïs animé par Natacha Triou.

🎟️ ENTRÉE GRATUITE. Sur réservation ici. 
En collaboration avec France Culture.

SOLARIS de Christophe Hocké
France • Fiction sonore • 1h15
D’après le scénario d’Andreï Tarkovski et le roman de Stanislas Lem
Le psychologue Kris Kelvin est envoyé sur la station en orbite autour de la mystérieuse planète Solaris. Au contact de l’Océan vivant qui recouvre la planète, les humains sont soumis à d’étranges phénomènes : délires, hallucinations, suicides. Très peu de temps après son arrivée, Kelvin se réveille aux côtés de son épouse, morte pourtant dix ans plus tôt… Cette nouvelle adaptation pour France Culture laisse une grande place au travail sonore, associé à la musique et aux voix.
« Format atypique, changeant et poétique, la fiction « Solaris » est à écouter comme un chant tout autant qu’une poignante histoire d’amour. »


Réalisation Christophe Hocké Adaptation Camille Azaïs Musique originale Nicolas Worms Design sonore Christophe Hocké et Djaïsan Taouss Bruitages Sophie Bissantz
Avec Audrey Bonnet : Harey / Vladislav Galard : Chris Kelvin / Clément Bresson : Snaut / Adama Diop : Sartorius / Daniel Kenigsberg : Le père / Andréa Brusque avec le Chœur accentus, Laurence Equilbey Directrice artistique et musicale Cheffe de chœur Guillemette Daboval Chef de chant Benjamin Laurent Chanteurs Marie Picaut, Emilie Husson, Mathieu Montagne, Alexandre Jamar, Marion Vergez-Pascal, Saskia Salembier, Pierre Corbel, Matthieu Heim Assistant à la réalisation Pablo Valero Prise de son, montage et mixage Djaïsan Taouss et Etienne Colin

La création radiophonique, note d’intention Nous ne sommes pas les premiers à proposer une réinterprétation de Solaris, ce chef-d’œuvre de Tarkovski. Peut-être parce que l’histoire de Kris et Harey a été élevée par le cinéaste au rang de mythe universel : l’histoire d’un être hanté par la mort d’une personne aimée, et qui semble avoir emporté avec elle dans la mort toute la capacité sensible de Kris, aux autres, à la nature, à lui-même. À la radio, le travail sonore, associé à la musique et aux voix, permet de faire naître une matière onirique, de sonder les souvenirs, d’évoluer librement dans l’inconscient – comme le fait magistralement Tarkovski dans ses films. Notre adaptation part du désir de Tarkovski d’épurer à l’extrême la trame narrative de Solaris pour en faire un poème. Pour France Culture, nous ne conservons que quelques scènes portées par une distribution minimale, et nous laissons une grande place à la matière sonore. Dès l’origine du projet, il a semblé évident à Christophe Hocké que l’Océan était un des personnages principaux de l’histoire, et devait « prendre corps ». Incarné par huit choristes, cet être mystérieux qui sait faire renaître des fantômes se mue ici en un ensemble de voix spectrales sur des fragments de textes empruntés à Stanislas Lem. Notre fiction Solaris est ainsi un format atypique, changeant et poétique, à écouter comme un chant tout autant qu’une poignante histoire d’amour. Camille Azaïs et Christophe Hocké

SOLARIS, sorti en 1972, est le troisième film du réalisateur Andreï Tarkovski : il fait suite à Andréï Roublev, long-métrage qui avait acquis à son réalisateur une première reconnaissance internationale. Le psychologue Kris Kelvin, interprété par Donatas Banionis, est envoyé sur la station en orbite autour de la mystérieuse planète Solaris. Là, au contact de l’Océan vivant qui recouvre la planète, les humains sont soumis à d’étranges phénomènes : délires, hallucinations, suicides. Très peu de temps après son arrivée, Kelvin se réveille aux côtés de son épouse Harey, morte dix ans plus tôt. Tarkovski emmène cette situation, qu’il emprunte au roman Solaris de l’auteur de science-fiction polonais Stanislas Lem, dans toutes ses dimensions philosophiques et spirituelles. Le retour de Harey d’entre les morts est une manière pour Tarkovski de matérialiser l’idée selon laquelle le temps est réversible, ou « en tout cas, qu’il ne se déroule pas en ligne droite ». Kris Kelvin, au prix d’une suspension de son esprit scientifique et rationnel, parvient à accepter son passé, à retrouver ses souvenirs et à vivre avec eux, comme si le temps était aboli. Solaris remporte le grand prix du festival de Cannes en 1972 et est nommé pour la Palme d’or. Il est bientôt suivi par le chef d’œuvre Stalker, dans lequel Tarkovski développe une partie des thèmes abordés dans Solaris.

La Musique Il a été passionnant de transformer avec Christophe Hocké ce long poème métaphysique en une sorte de symphonie synthétique avec chœurs, ou encore d’oratorio spatial. La composition fait intervenir deux masses sonores qui s’accompagnent et se complètent : d’une part, un « orchestre » composé de divers claviers électriques, synthétiseurs, effets, samples, enregistrés en studio et superposés les uns aux autres, avec tout ce que permettent les techniques de composition assistée par ordinateur. D’autre part, un ensemble de huit chanteurs et chanteuses lyriques solistes, sans hiérarchie ni distinction autre que la tessiture, prenant en charge le rôle de l’Océan de la planète Solaris. L’écriture du chœur cherche à reconstituer l’image très présente dans Solaris des connexions invisibles entre les êtres que l’on a connus, dispersés dans le magma du cerveau humain, dont une figure se détache de temps à autre mais dont la netteté, la présence, n’est jamais complètement assurée. J’ai voulu composer une musique qui ne soit pas intacte, car les personnages du film et du roman de Stanislas Lem ne le sont pas. Les textures sonores vocales que nous avons cherchées, avec la cheffe de chœur Guillemette Daboval et les artistes du chœur Accentus, sont donc plus proches du flou, de la texture, que de la netteté et du tranchant, comme si leurs voix venaient du fond de l’inconscient, ou d’un futur à peine pressenti. Les voix humaines et les oscillateurs se rejoignent ainsi dans un souffle musical que j’ai également voulu profondément expressif et épique, rappelant le mouvement de l’Océan et de la Psyché, insaisissable, douloureux et magnétique. Nicolas Worms


LES AUTRES RENDEZ-VOUS DU FESTIVAL

★ Samedi 10 février
→ 🎬 14h30 • Projection au Café des images
ETERNAL SUNSHINE OF THE SPOTLESS MIND de Michel Gondry
→ 💬 17h • Rencontre à la Bibli
avec le scientifique Francis Eustache

★ Dimanche 11 février
→ 🎬 16h • Projection + Rencontre au Café des images
MARS EXPRESS de Jérémie Périn
+ Rencontre avec le scénariste Laurent Sarfati